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31 janvier 2008

Viva Peru!

    Cest par un dimanche ensoleille que le ciel nous envois (par avion) (Alleluiah!) les six comperes qui vont partager notre voyage pendant quinze jours pour les uns, trois semaines pour les autres. Ces sont six visages blancs engourdis de fatigue qui viennent a nous un par un comme a la parade: Patrick (Roscoff), David (Rennes), Philippe, Laurence, Thomas, Laurent (Morlaix). Cest un vrai bonheur de retrouver ces visages familiers apres tout juste deux mois de peregrinations sur le continent americain. Les sourires sont sur toutes les levres detre enfin a ce rendez-vous de l autre bout du monde prevu de si longue date. Le programme que nous leur avons prepare est charge, mais, pour aujourdhui, cest repos, retrouvaille et decouverte de la ville!

    Le ton est toutefois donne dentree: tourisme mais egalement immersion, qui est notre lot quotidien a tous les deux. Le dejeuner se compose de Ceviche, marinade de poisson cru, dans un restaurant familial. Les estomacs apprecient diversement, mais tout le monde est daccord sur le virage plus authentique que lon compte emprunter. Apres un tour rapide de Cusco, une petite sieste est au programme, mais ces derniers etant, selon ladage, faits pour etre bouscules, un evenement imprevu nous attend a lhotel. Une partie du premier etage ou se trouvent nos chambres est litteralement sous les eaux. Une canalisation a cede dans les douches. Dans lurgence, nous epongeons avec les moyens du bords que nous fournissent la seule soeur visiblement dans letablissement et la receptionniste! Cest pres de trois a quatre centimetres deau quil faut evacuer du couloir et de cinq chambres avec serviettes et sceaux. Avec laide de Martin, notre ami suisse, nous en arriverons a bout apres pres de deux heures et une chute douloureuse pour la tete de Laurence!

    Lundi 24 decembre. Le matin, visite du marche artisanal pour les uns, achat des billets de train pour le Machu Picchu pour les autres. Apres plusieurs tentatives (presque quotidiennes depuis notre arrivee a Cusco), il savere vain de pouvoir les acheter directement aupres de PeruRail. Les informations quils vous donnent sont biaisees pour la simple et bonne raison que tout est vendu aux agences touristiques, et fait pour ne passer que par elles, a prix plus eleve bien entendu. Le plus sur, nous lapprendrons par la suite et juste a temps, cest daller jusqua Ollantaytambo (derniere gare avant Aguas Calientes) et dy acheter les places disponibles (et toujours abondantes). Au marche artisanal, les affaires marchent quant elles plutot bien, meme si les negociations saverent longues et difficiles. Lapres-midi, nous nous lançons dans lascension du Cristo Blanco. Les ruelles pentues et les nombreuses marches, qui doivent nous mener jusqua ce Christ surplombant la ville, peuvent preter a sourire tout marcheur qui se respecte. Mais a plus de 3000 m daltitude, chaque effort se compte. En revanche, le panorama est impressionnant. Apres notre descente, nous decouvrons un Place dArmes envahit de badauds et detalages ou se vendent pele-mele santons, mousse et autres articles pour monter sa creche de Noel, mais aussi petards et feux dartifices, encens et souvenirs. Nous entamons notre reveillon en degustant une bouteille de Lussac Saint Emilion sortant tout droit du sac de David! Au menu ce soir, il y aura Alpaga, brochettes, crevettes a lananas et autres mets succulents et sophistiques. Cela nous change radicalement des restaurants plus familiaux que lon frequente tous les deux. Cest notre cadeau de Noel! Apres un dernier Pisco Sour, retour a lhotel car demain le lever est prevu pour cinq heures du matin avec le debut du treck a la cle! Cependant, une nouvelle surprise nous attend. A minuit precise, Cusco sembrase et explose en un feu dartifice citoyen, chaque habitation et recoin de la ville servant de base de lancement aux fusees en tout genre. Pendant pres dune demie heure les Cerros encerclant la ville vont etre lobjet dune hallucinante feerie pyrotechnique!

   Mardi 25 decembre. En ce jour de Noel nous partons pour Cachora, a trois heures et demie de Cusco, pour entamer un treck de quatre jours a travers les Andes. Il va nous mener jusquau Choquequirao, nouvelle merveille du Perou et derniere cite Inca. Apres notre premier dejeuner prepare par Alberto, lexcellent cuisinier qui nous accompagne pendant ces quatre jours, nous entamons notre marche le coeur leger! Il fait beau voir chaud, le debut du chemin se deroule en une legere pente a lombre des Eucalyptus. Au fil des kilometres, laltitude pese sur les organismes et diminue singulierement les capacites respiratoires. Apres 11 kilometres de marche, la seconde pause de la journee est acceuillie avec soulagement. Nos guides nous font alors decouvrir, au loin, de lautre cote de lApurimac, au sommet de lautre versant, le fameux Choquequirao.

Il se presente telle une citadelle inaccessible, comme un mirage en plein coeur des Andes, joyau dans un ecrin vegetal incomparable! Ces montagnes andines sont majestueuses autant quhostile. Majestueuses par ce panorama grandiose ou lon peut apercevoir a perte de vue des sommets, parmis les plus hauts du monde, se chevaucher les uns les autres dans un camaieu de couleurs a faire palir le plus grand peintre; hostiles a la vue de ces montagnes, fruits dune nature en furie, selevant au dela des nuages qui, de temps a autre, decouvrent les pics enneiges; hostiles encore pour ces versants abruptes abritant tarentules, ours a lunettes et autres pumas des Andes; hostiles enfin par ce Rio Apurimac dechaine qui creuse, sous une chaleur ettouffante et depuis des temps immemoriaux, cette vallee pour en faire aujourdhui le canyon le plus profond du monde.  Cest en pleine contemplation que la nature conscent a nous offrir un cadeau, aussi rare que precieux, en ce jour de Noel: un condor, seigneur des Andes, surgit de nulle part survole nos tetes, effleurant les montagnes au gre des courants dair, pour disparaitre quelques minutes plus tard aussi soudainement quil etait apparu. Lespace dun instant, l etre, le corps, lindividu sefface pour netre plus quun regard, temoin de cette beaute originelle.

La descente se fait dans un silence euphorique. Malheureusement, le corps reprenant vite le dessus, nous arrivons au campement perclus de douleurs et de courbatures. Philippe peine a achever les derniers kilometres, une vive douleur setant reveillee au niveau du genoux. Douche glacee, diner reparateur aux chandelles et sommeil de plomb! 

   Le lendemain, une journee terrible nous attends. Nous partons tot pour eviter la chaleur ecrasante du gouffre. Le pont franchit, cest sept kilometres interminables a plus de 22% de denivele de moyenne qui nous attendent: quatre heures et demie de montee plus tard, sous un soleil cuisant et presque sans air, le groupe arrive au camp de base litteralement extenue! Les organismes ont souffert et ont pour certain franchit des limites insoupconnees... Il faudra deux bonnes heures avant de pouvoir repartir tant bien que mal. Mauvaise surprise: on doit visiter cet apres-midi la cite inca, et il ne reste que quelques heures de jour. De plus, les deux kilometres qui devaient theoriquement rester sont largement sousestimes! Cest en realite plus de cinq kilometres, soit dix pour laller et le retour, quil nous reste a couvrir. Et en guise de chemin plat promis, nous avons le droit a de veritables montagnes russes! Le groupe est sur les nerfs, en partie du a lepuisement mais aussi a cette aproximation plus que douteuse... Mais une fois au sommet, le Choquequirao est une recompense a la hauteur de la souffrance enduree.

La cite, encore recouverte au trois quart par la foret, parait figee dans ce decors vegetal. Imaginer que les derniers Incas aient pu vivre la est surrealiste, si l on y ajoute le denivele terrible qui mene des terrasses agricoles au temples du sommet! Il est en revanche tout a fait aise de comprendre pourquoi les Espagnols nont jamais decouverts ce dernier refuge de lInca. Lultime bataille a en effet eu lieu plus loin dans la vallee. Ils nont jamais pu trouver ou setaient caches les resistants incas pendant plus de quarante ans. Cest apres la decouverte du Choquequirao en 1987 que cette enigme a semble-t-il ete resolue. Les archeologues datent en effet labandon de cette grande cite de la meme epoque que la funeste bataille. D ou la deduction qu il pourrait s agir de l ultime bastion de l Empire dechu. Le site promet de nouvelles decouvertes pour le moment precieusement conservees sous le linceul vegetal.

Dans nos esprits se melent respect du a ce lieu et fierte dy etre arrives. Le Choquequirao doit se meriter, ce que nous avons amplement accompli! La visite se termine dans un silence complice interrompu par les tonnements de lorage qui gronde deja au sommet des montagnes alentour. Nous navons pas le temps dadmirer ce spectacle magistral. La nui tombe et le chemin du retour promet detre complique entre obscurite, parcours vallonnes et physique douloureux avec mention speciale pour Philippe. Le repas du soir est vite expedie et lequipe rejoint les tentes, bien heureuse de pouvoir enfin reposer ces corps endolorit.

    Jeudi 27 decembre. Retour vers le premier camp de base. Descente aux Enfers pour Philippe dont les genoux, malgre les massages dun guide croise sur le chemin, le font horriblement souffrir. Les sept kilometres sont pour lui aussi difficiles a descendre qua monter. Il fera preuve dun courage remarquable. Larrivee au campement un peu plus tot que les autres jours laisse plus de temps au repos et permet ensuite dapprecier ensemble ce que lon vient de vivre. La nuit nous offre meme un ciel etoile parmis les plus purs qui nous ait ete donne de voir.

    Le dernier jour, la route savere plus douloureuse quon ne lavait imagine. Les corps sont epuises par 70 kms de randonnee andine, et, dans les derniers kilometres, les tetes lachent. Douleurs, larmes, jambes qui refusent deffectuer les derniers metres, larrivee est moins expensive quon ne laurait pense. Les corps endoloris invitent les esprits a plus dintrospection. Les echanges de congratulations viendront plus tard. En effet, quatre heures de voiture plus loin, on se partage un Panetton de Noel (tradition peruvienne) en surencherissant de qualificatifs. Chacun ressent le besoin de mettre un mot sur ce que nous avons accompli. Le depassement de soi dans un tel decors restera certainement pour tous un evenement a nul autre pareil dans sa vie.

    En ce samedi 29 decembre, nous partons pour Aguas Calientes, passage oblige avant datteindre le Machu Picchu. Nous reussissons a prendre le fameux train (presque vide!). Si le voyage est cher, le paysage traverse a faible allure est encore une fois magnifique. Nous sommes a la lisiere de la foret tropicale et la vegetation est luxuriante: immenses fougeres, orchidees sauvages, oiseaux de Paradis, etc... Nous trouvons un petit hotel bon marche et filons aux thermes deaux chaudes, seule attraction veritable de la ville... Lendroit tient plus de la piscine municipale, mais le bain chaud est des plus agreable. De plus, la foret nous entoure et nous surplombons legerement le Rio. Nous nous remettons des efforts incommensurables du treck, et lentree dans ces eaux chaudes a pour vertue de declencher un fou rire general! Nous passons presque deux heures entre sources deaux chaudes et douches froides stimulantes. Un vrai regal autant pour le corps que pour lesprit. Demain nous attend le fameux Machu Picchu!

   Mauvaise surprise au reveil: Philippe est malade. Decidement, il nest pas epargne! Thomas, un peu migraineux, va laccompagner en bus jusquaux ruines, pendant que les autres entament lascension d 1,7 kilometres qui mene au site. Malgre notre entrainement la pente nous fait souffrir. De nouveau rassembles au sommet, nous penetrons sur le site de la fabuleuse cite. La premiere impression est epoustouflante. Cette surenchere de constructions amalgamees sur un plateau entoure de pics rocheux couverts de vegetation luxuriante a quelque chose d ireel! Des lamas gambadent la ou setiraient auparavant les places de la ville, aujourdhui couvertes dherbes. Meme sil y a un peu de monde, lendroit degage une serenite inebranlable. Nous cheminons a travers les nombreuses ruelles de lantique cite pendant pres de six heures, et chaque recoin reserve sa part de merveilleux. Nous surprendrons meme un chinchilla grignotant tranquillement en nous ignorant superbement. Il est certain que cet endroit merite le titre de merveille du monde, meme si cette qualification recele a notre gout un peu trop desprit mercantile et que la beaute ne devrait pas faire lobjet dune classification. Ce qui est sur, cest quil faudra au Perou savoir preserver ce diamant des degradations liees au tourisme de masse afin que dautres aient aussi un jour la chance de pouvoir ladmirer.

   Lundi 31 decembre: journee de transition entre retour a Cusco et depart pour Puno et le Lac Titicaca. Les paysages que nous traversons ne laissent pas de nous emerveiller. Les Andes ont ceci de remarquable quelles sont diverses mais toujours profondement belles! Le plateau que nous traversons pour atteindre Puno a un air de Mongolie avec sa vegetation rase, ses cimes pelees, et, ca et la, des restes de neige recemment tombee. Entre chien et loup, nous pouvons apprecier, derriere les vitres du bus, le balai des eclairs qui au loin illuminent les sommets andins. Lorage de montagne est un spectacle divin a condition detre confortablement installe pour pouvoir paisiblement lobserver. Lhotel a Puno est confortable et bon marche. La ville est relativement calme pour un soir de reveillon. Nous rencontrons meme les pires difficultes a debusquer un restaurant apres 22h. Finalement, un bar-restaurant conscent a nous servir des pizzas. A minuit pile, nous acceuillons 2008 un verre de Pisco a la main, attifes de chapeaux festifs et langues de belle-mere offert par letablissement. Nous grignotons aussi quelques raisins, tradition du cru pour la nouvelle annee. La soiree sacheve rapidement, demain matin nous partons de bonne heure pour le Lac Titicaca.

   Naviguer sur ces eaux mythiques (lac navigable le plus haut du monde) est une experience formidable. Non seulement nous sommes a 3800 metres daltitude, mais en plus la nature nous offre un festival de couleurs indescriptibles. Le calme de la navigation se prete a la contemplation et a lintrospection. Pour ce qui est des visites diles, il ny a pas grand chose a dire. Se retrouver sur une ile faite de roseaux est certes impressionnant si ce nest laspect factice du decor qui nous entoure. Il nous est impossible docculter le cote Disneyland que sont devenues les Iles Uros (une soixantaine au total), toutes identiquement en toc! Ravages du tourisme dont il faut reconnaitre que nous sommes complices. L Ile Taquile, de terre et de pierres celle-ci, nest guere mieux. Le guide severtue a nous vanter la qualite de vie ou lauthenticite des traditions qui perdurent sur lile, nous ne pouvons que remarquer la mascarade que cette description cache. Par exemple, les habitants, selon lui, ne peuvent shabiller quen costumes traditionnels aux codes strictes. Coutume certifiee incontournable. Nous apercevons pourtant, dans une habitation, un jeune homme en jean et maillot de la Juventus!?!? De meme, les bracelets traditionnels, vendus aux touristes seraient 100% made in Taquile et tous au meme prix, fixe par la communaute. Certains sont pourtant made in Ecuador et nous payerons des prix differents. Il est inutile dallonger encore la liste, mais une fois de plus, le cote factice de la visite empeche de profiter pleinement dun lieu pourtant agreable, invitant a lui seul et sans artifices a la contemplation. Nous retiendrons le calme des eaux du lac, la beaute du spectacle naturel, et entre nous, cela suffit deja amplement a notre bonheur. Nous avons, le soir venu, fete dignement le passage a la nouvelle annee en buvant une bouteille de Pisco et en chantant lInternationale (chanson plutot inhabituelle dans notre repertoire) sur la place principale de Puno et sous le regard de policiers incredules!

   Mercredi 2 janvier. Nous voyageons jusqua Arequipa, ville un peu plus au Sud, ou le groupe doit se scinder vendredi. Nous nous retrouvons dans un hotel en pleine improvisation. On nous explique quil nest pas encore officiellement ouvert, mais que tout est parfait pour nous acceuillir. La preparation de nos deux chambres est, de surcroit, compliquee par la pluie qui sabat sur cette ville "ou il ne pleut jamais"! Lhotel, a ciel ouvert, est quelque peu inonde. Une fois installes, il est temps de decouvrir cette superbe cite, a larchitecture coloniale espagnole du 16 eme siecle. La ville regorge dantiquaires et de boutiques en tout genre pour le plus grand bonheur de Philippe, Patrick, Laurent et Thomas. La place darmes est proprement remarquable. Une des plus impressionnante que lon ait vu depuis Lima. Malheureusement, la pluie nous empeche den profiter pleinement. Ce que lon fait en revanche le lendemain.

    Cette nouvelle journee est resevee a lachat de souvenirs, mais aussi a la flanerie afin de profiter des dernieres heures quil nous reste a passer tous ensemble. Le voyage a ete eprouvant pour tout le monde. Dur physiquement en raison des kilometres accumules a pied et le reveil matinal quotidien. Mais aussi epuisant emotionnellement tant se sont enchaines paysages merveilleux et sites magistraux. Nous pensons aussi que le fait de lavoir partage ensemble donne une force et un sens a tout cela. Sil est une chose qui ait de la valeur pour chacun dentre nous, cest le partage! Pour nous deux, davoir eu la chance de pouvoir faire un bout de chemin accompagnes de gens que lon aime; pour eux six, davoir pu gouter a la nouvelle vie de leurs amis partis si loin et si longtemps. Nous souhaitons a tous ceux qui entreprendrons un tel voyage de pouvoir le partager un peu, cela donne du relief a ce que lon vit.
Lapres-midi nous visitons le musee ou se trouve la celebre momie Juanita, enfant sacrifiee par les Incas pour calmer les Dieux de la montagne. Ce nest pas moins de quatre enfants qui ont ete a ce jour retrouves congeles a plus de 6000 m daltitudes au Perou. Visite tres instructive et a recommander!
Le soir nous fetons les departs. Achat de Pisco et nouvelle surprise. Nous croisons par hasard notre ami Martin sous les arches de la place darmes. Rencontre fortuite et non moins agreable. Il nous accompagne jusqu a l hotel et entame avec nous une soiree memorable. Le pisco sedimente les emotions accumulees et laisee s evacuer le bonheur d avoir vecu cela ensemble.

   La courte nuit engendre de cours aurevoir le lendemain matin. Nous n avons pas le temps de nous dire tout le bien que chacun recent mais nous sommes sure de ce que l on emporte au fond de nos coeurs. Patrick et David sont encore avec nous pour une semaine, et nous rejoignons Tacna. De la nous devons prendre un taxi pour nous mener, a travers un no man's land desertique, jusque de l autre cote de la frontiere. Apres c est le Chili.

   Pour Philippe, Laurence, Laurent et Thomas le retour sera un peu perturbe. Avion annule a Arequipa et bagages egares par American airlines (restitues 3 jours apres et sans mot d excuse evidement!) entre autre. Aux dernieres nouvelles ils se portent bien et sont tous arrives a bon port.

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Commentaires
V
A 6h30, quelle ne fut pas ma déception ce matin en entendant de la musique me hurler dans les oreilles au lieu d'apprécier les doux mots de Nicolas Demorand sur France Inter! Et, en allumant ma télé, j'ai failli tombée inanimée : QQUUUUOOOIIII!!!! Pas de Télé Matin ce matin (petit jeu de mot subtile!)!!! <br /> Tout ça à cause de la suppression de la pub dans le service public. En attendant, nous, on n'a plus d'émissions ne serait-ce qu'un brin culturelles, plus de taxis, plus de contrôleurs aériens, plus de trains... Mais où va-t-on? En tout cas pas très loin vu qu'on n'a plus de moyens de transport! <br /> Mais alors moi je fais comment pour faire ma leçon éducative?! <br /> Ils n'ont pas intérêt à me faire le coup demain!<br /> <br /> PS : au sujet des grèves des controleurs aériens, il semblerait que Roissy est moins touché qu'Orly (bonne nouvelle pour vous si ça se prolongeait jusqu'à votre retour. J-8).
V
Voici ce que j'ai trouvé sur un site concernant Mendoza. Peut-être le savez-vous déjà, mais dans le doute...<br /> "Au début du mois de mars, chaque année se déroulent la fête nationale des vendanges (la vendimia) où l'on procède à l'élection de la Reine Nationale, qui se termine par d'éblouissants feux d'artifice. Au mois de février il y a dans chaque département de la province, l'élection des candidates départementales au titre de « Reina Nacional ». Tout ceci avec d'importants spectacles et festivités à chaque occasion."<br /> C'était la leçon du jour!<br /> <br /> Tchaou!
M
Un très long nez et un cul tout aussi long? <br /> Mais j'en ai croisé plein à Morlaix! Mais, pourtant, je ne crois pas que c'était des tamanoirs...
V
Vaivaine vous propose la minute éducative : <br /> <br /> Selon les dires de William (Lémergie, de Télé Matin), il y aurait des tamanoirs en Argentine. De plus, c'est une espèce protégée.<br /> Ne les zigouillez surtout pas, même si vous êtes en manque de cobayes! Vous les reconnaitrez facilement : ils ont un très long nez et un cul tout aussi long ! <br /> Autre info (toujours de William, enfin non, pas de lui directement mais de sa chroniqueuse (en fait il sert à rien ce William!)) : un hectare de forêt amazonienne disparaît toutes les deux secondes... Ca donne à réfléchir...<br /> <br /> Sur ce, la professeure vous salue bien (ainsi que William).
M
Yesssss!!! Du texte à dévorer! On mourait de faim dans notre Bretagne hivernale! <br /> Je me suis empressée de faire des copies pour ceux qui vous suivent avec intérêt mais n'ont pas Internet. J'ai imprimé en gros caractères pour Yvette qui vous lisait jusque là à l'aide d'une loupe. <br /> Ce soir, sous la couette, je ferai la lecture à Schmurtz et Choucroute et je suis sûre qu'ils apprécieront!<br /> Hasta luego! The Mioune
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