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14 février 2008

Desert de l Atacama

Ce vendredi 4 janvier, en milieu dapres midi, nous posons nos premiers pas au Chili. Arica, la ville frontiere par laquelle nous transitons pour quelques heures est particulierement calme. Nous nous etions en effet habitues aux moteurs petaradants et autres klaxons ininterrompus qui hantent les villes peruviennes! Ici tout est tranquille, nous devons meme y regarder a deux fois avant de traverser tellement les voitures nous paressent silencieuses. Nous passons lapres-midi a la plage, a somnoler sous le regard des pelicans. Patrick decouvre le Pacifique...

Nous voyageons de nuit pour rallier l Atacama. Notre sommeil sera regulierement derange par des controles douaniers (trois au total) certainement dus a la proximite de la Colombie et de la Bolivie. Nous debarquons a San Pedro de Atacama en fin de matinee sous une chaleur ecrasante, et mettons un peu de temps avant de trouver un hotel qui nous satisfasse. Ce sera lhotel Iquisa, tres bonne adresse familiale tenu par la Señora Silvia. Lendroit est paisible, tres bon marche pour la ville (5000 pesos la nuit), confortable, et on peut meme y cuisiner. Lapres-midi, nous devons organiser notre sejour. Nous avons lembarras du choix. En effet les rues de San Pedro, petit oasis niche au milieu du desert, sont gorgees dagences proposant tout type dexcursions. Un couple franco-italien, croise a lhotel, nous a donne le nom dune agence: "Layana" saverera une excellente adresse et tres abordable. A deux pas de la, une surprise nous attend. Nous sommes arretes devant des panneaux proposant des tours en Bolivie, quand le type de lagence interpelle David en francais et par son prenom! Ce nest autre qu Eric, un ami denfance, son voisin de la maison familiale de Pont-Scorff, village breton ou tous deux ont grandis. David le croyait en Bolivie. La joie de ces retrouvailles impromptues a lautre bout du monde nen est que plus grande. Nous passerons la soiree avec lui et Magdalena, sa future epouse chilienne, a La Choperia, le meilleur endroit de la ville pour boire une bierre fraiche. La rencontre est marquante tant ce couple saverera adorable, ouvert, simple. Des gens vraiment bien. 

Dimanche matin, nous partons de bonne heure pour une ballade a cheval dans la "Valle de la Muerte". Aucun de nous nest habitues a monter et les premiers metres sont un peu hesitants. Apres une demie heure de traversee de la plaine, nous arrivons a lentree du canyon. Cest un veritable paysage de western qui souvre devant nous. Notre guide en profite pour nous enseigner le galop. Melanie, tres a laise, tentera en vain de l apprendre a Patrick et sa monture plutot reticents a lexercice. Le canyon debouche ensuite sur un desert de sable gris tirant parfois sur le jaune, borde de cretes rougeatres. Le cheval est sans aucun doute la meilleure facon de decouvrir un tel lieu. Lemotion est a limage de la vallee: immense! Melanie y ajoutera un peu d adrenaline. Son cheval, un peu capricieux, a la facheuse tendance a sarreter en chemin et ne redemarre quen fonction de son bon plaisir! Arretee une nouvelle fois au beau milieu d une dune, Melanie est decidee a ne pas se laisser faire une fois de plus. Elle finit par donner un coup un peu plus fort que les autres. Son cheval demarre alors sur les chapeaux de roues et se lance dans un galop effreine! Melanie tente de le ramener a la raison plusieurs fois et quand elle y arrive enfin le cheval se cabre et fait un demi tour sur lui-meme! Nous assistons a un veritable rodeo! Elle est un peu choquee mais sest debrouillee comme une amazone. Peu dentre nous seraient restes en selle. Le retour est plus calme, et nous goutons chaque seconde de ce spectacle que l Atacama nous offre! Pierre-Louis se lance dans une discussion sur le cyclisme avec notre guide. Ca parle materiel, competition, equipement, etc... Il savere quil peut nous louer des VTT pour le lendemain, afin dy decouvrir par nous memes, et dune autre maniere la fameuse "Valle de la Luna". Lapres-midi est reserve a la sieste pour les uns, detente en musique ou visite du cimetiere pour les autres. Le soir, partis chercher les VTT, nous subissons notre premiere coupure generale delectricite (quasi quotidienne par la suite). La petite cite est plongee dans le noir. Notre marchand de poulet rotis est fort heureusement en mesure de nous servir ce qui sera notre plat favori durant le sejour. Nous nous frayons un chemin dans lobscurite jusqua notre hotel un peu excentre en prenant bien soin, sur les conseils dEric, de porter notre diner hors datteinte des chapardages canins, monnaie courante par ici. Les coupures delectricite auront une consequence plus embetante. Les distributeurs automatiques de monnaie, deja peu nombreux (deux dans toute la ville) et peu souvent alimentes (une fois par semaine), seront hors dusages presque toute la semaine!

Lundi, reveil de bonne heure pour notre tour en velo afin de ne pas trop souffrir de la chaleur! Il nous faut parcourir plus de quinze kilometres avant de rejoindre la Valle de la Lune. Celle-ci demarre par une cote terrible qui, malgre nos braquets a escalader des troncs darbres, savere insurmontable pour chacun dentre nous. Des larrivee au sommet le spectacle est a couper le souffle. La vallee porte bien son nom. Nous avons veritablement la sensation de se trouver sur le satellite de la Terre. Et un silence... Jamais de notre vie nous navions eu la possibilite de lapprocher de si pres. Sil existe un lieu sur cette planete ou le silence a elu domicile, cest ici dans l Atacama! Nos oreilles, habituees au bruit depuis la naissance, nen croient pas leurs yeux! Elles ne peuvent sempecher demettre un leger bourdonnement. Chaque leger froissement provoque par le moindre mouvement parait une violente dechirure! Chaque deglutissement semble resonner comme dans une chambre d echos! On finit, a notre stupefaction, par entendre la roche craquer sous leffet de la chaleur qui commence a selever. La vallee possede peu de dunes. Lune dentre elles, magistrale, seleve sur notre gauche. Nous lescaladons a pied. Au sommet, nous pouvons admirer le paysage a 360 degres. Nous sommes litteralement seuls au beau milieu de ce desert extraordinaire! Sensation incomparable de quietude et dimmobilite! La vallee est emplie de concretions mi terre dure comme de la pierre, mi roche laissant apparaitre ses strates millenaires, le tout couvert dune croute de sel. Ces monticules, veritables cathedrales minerales, prennent parfois lapparence de crateres gigantesques. Contrairement a la vallee de la mort, dont lhostilite nous donnait la sensation detre une proie, ici nous sommes les spectateurs privilegies dune nature extreme mais apaisee. Le soleil donne, de plus, a ces paysages des couleurs qui revisitent lensemble de la gamme pastel. Melanie fait demi tour un peu plus bas pour anticiper la remontee du tres long faux-plat qui nous ramene a lentree de la vallee. Elle souhaite egalement realiser quelques prises de vue et de son. Cest vrai que lendroit invite a lisolement. Elle ressentira pendant cette petite heure solitaire une grande sensation de bien-etre. Nous descendons quant a nous jusquaux "Tres Maria", formees dun alignement de trois concretions rocheuses en forme de cheminees baroques. Nous sortons ensuite du chemin balise pour prendre un sentier creuse par les roues dun 4x4. Nous nous retrouvons alors sur une piste faite de croute de sel formant une succession ininterrompue de petits crateres de 20 a 50 centimetres de diametres et de profondeur variable. Il faut bien choisir sa trajectoire et avec un peu de vitesse on pourrait se croire sur la route dun Paris-Roubaix lunaire. Malheureusement, il faut faire demi-tour. Nous sommes a plus de 25 kilometres de San Pedro et il est deja presque lheure de rendre les VTT. Nous quittons a regrets ces paysages! Le retour va faire mal au corps. Un petit vent de face nous rend la route difficile et la chaleur commence a tourner a la fournaise. On peut y ajouter aussi le manque dentrainement, et on vous laisse imaginer nos tetes a larrivee!

Le temps de manger et nous partons avec un groupe en excursion direction la Laguna Cejar. La route pour y acceder nest pas des plus monotone! La fourgonnette, pendant plus dune heure, nous transbahute dans tous les sens a nous retourner lestomac! Apres Paris-Roubaix, nous voila en plein Paris-Dakar! Arrivee a bon port, nous pouvons nous prelasser quelque temps dans les eaux de la lagune et, chose etrange, nous flottons! Il sagit en effet de lun de ces rares lacs au monde (il y en aurait deux ou trois seulement) ou la densite du sel dans leau est telle quelle defie les lois de la pesanteur. La sensation est unique et plutot euphorisante. Quelques secondes apres la sortie de leau nos corps se transforment en statues de sel. Une petite douche deau claire, a laide de bidons specialement prevus a cette occasion, est des plus utile, dautant que nous attend maintenant un aperitif au Pisco sur les bords dun Salar afin dadmirer le coucher du soleil. Les couleurs sur le Salar sont myrifiques et changent toutes les dix minutes. De blanc il devient vert, puis bleu, puis violet avant de senflammer en couleurs fauves quand le soleil commence son spectacle quotidien! Le ciel sembrase lui aussi et le temps suspend sa course. Quand bien meme ce ne serait pas le plus beau couche que lon ait vu, le spectacle est toujours grandiose! Nous rentrons fatigues a notre hotel, la tete remplie de toutes ces merveilles que nous avons eu la chance de pouvoir admirer! David dira quil est impossible dassimiler vraiment ce que lon voit. Il y a un tel enchainement et une telle surenchere dans la splendeur des paysages que lon traverse que le cerveau a de la peine a lemmagasiner.

Mardi 8 janvier. Reveil a cinq heures du matin pour une grosse journee dexcursion! Nous sommes un tout petit groupe puisquen plus de nous quatre il ny a qu un couple de Suisse. Nous arrivons au lever du jour au Salar de Chaxa. Une fois encore, les couleurs et lemerveillement sont au rendez vous. Le Salar est immense et est encadre de deux chaines de montagnes: les Andes a lEst et la cordillere de "La Sal" a lOuest. Le soleil se leve doucement derriere lune, qui nous apparait en ombre chinoise, et colore lautre de mille feux! Le Salar est comme une vaste plaine moutonnante de concretions salines selevant jusqua cinquante centimetres du sol. Nous sommes seuls au beau milieu de ce decor, ou presque. Nous avons en effet le bonheur de pouvoir observer de tres pres une colonie de flamants roses (espece: flamencos andinos). Certains survolent quelques instants nos tetes pour se poser un peu plus loin. Dautres se laissent tranquillement approcher tant ils sont occupes a manger, activite principale de la journee. Les Salars sont en effet de veritables viviers pour les crevettes minuscules qui sont la base de leur alimentation, et qui, accessoirement, leur donne leur couleur rose. Nous cheminons a travers cette etendue de sel (principalement du Lithium) a perte de vue. Le spectacle est grandiose et apaisant. La encore la nature, aride, semble controler un equilibre subtil entre harmonie et grace! Le tourisme ici, peut venir en aide a la preservation de lenvironnement car la manne financiere quil genere freine les velleites dexploitations de cette richesse naturelle quest le lithium (piles et batteries de mobiles, appareils photo, cameras, portables, etc...). Aussi le gouvernement surveille de pres celle-ci et controle lusine dextraction que lon aprecevra un peu plus tard.

Nous prenons le petit dejeuner dans cet endroit magique, a la terrasse de la seule petite construction du Parc Naturel, servant dentree, de musee, de salle de projection, et donc de "restaurant". Nous prenons ensuite la direction dune Laguna de l Altiplano chilien. Elle est coupee en deux parties: les Lagunas Miscanti et Miniques. Pour ce faire nous grimpons a 4100 metres daltitude. Devant nous setendent deux lacs au pied de Cerros montant a plus de 5000 m, dont un volcan toujours en activite! Les lacs, dun bleu profond, sont bordes dune vegetation rase couleur jaune-vert. Les monts sont dun brun sec et le ciel dun bleu azur: decor de carte postale! Une fois encore l Atacama arrive a nous surprendre par sa beaute pure, une splendeur minerale et vegetale a letat brut! Nous apercevons sur les bords du lac quelques vigognes qui se laissent observer de loin. Nous marchons quelque temps dans ce paysage magique. Pour la petite histoire, notre guide, Fabiola, nous explique que les petits points noirs que lon apercoit ca et la dans la plaine ne sont autre que les toilettes de vigognes qui font leurs besoins toujours aux memes endroits. Une des raisons pour lesquelles il etait si facile de les chasser. Cette espece menacee a bien faillie disparaitre, si ce nest leffort conjoint de plusieurs pays andins il y a vingt ans pour les proteger. Sachez par exemple quil faut une quinzaine dindividus pour faire un seul pull et que la laine est si fine quil faut tuer lanimal pour lui prelever le precieux materiau.

En quittant la laguna, un sentiment de bien-etre et de plenitude nous envahit une nouvelle fois. Nous nous arretons ensuite au point exact ou le Tropique du Capricorne, qui traverse le pays, rencontre le chemin de l Inca, route antique setendant sur 6000 kilometres et qui traversait l Empire Inca du Nord au Sud.

Nous dejeunons ensuite dans la petite ville tranquille de Toconao, figee sous la chaleur accablante. Apres le repas, nous montons jusqua une oasis a lextremite de la ville. Des traces de presence humaine millenaire y sont visibles. On peut y decouvrir en effet des petroglyphes de plusieurs milliers dannees, ainsi que des constructions antiques, en pierres blanches pour les habitations ou troglodytes pour la conservation des aliments. Cest lheritage de la culture Lickan-Antay, vieille de 9000 ans avant JC. En contre-bas sepanouie une oasis en plein milieu de ce desert aride. On y trouve une incroyable multitude darbres fruitiers mais aussi de cactus. La Quebrada de Jere doit son existence au rio du meme nom et au micro climat qui regne dans cette petite vallee. Nous nous y balladons quelques instants, profitant de cette ombre rafraichissante et de ce decor vegetal imporbable.

Le soir nous decidons daller grimper une des nombreuses collines qui font face a notre hotel. En effet, depuis notre arrivee, chaque fois que lon quitte ou que lon arrive a notre logement, setend devant nous une succession de collines et de montagnes dont le fameux volcan Licancabur! David souhaite rejoindre la plus proche afin de profiter du coucher du soleil en degustant une bouteille de vin chilien. Lidee ravit tout le monde et nous partons, pique-nique a la main, pour une heure de marche dans le desert avant datteindre notre but. Nous y arrivons juste a temps pour profiter du spectacle! Le soir, le ciel sembrase litteralement et prend une couleur orangee dune telle densite quon le croirait en feu! Un vent violent souffle au sommet. Le soleil couche, nous descendons donc en contre-bas et trouvons un petit campement totalement a labris ou nous allons pouvoir diner. La encore, le silence est impressionnant!

Nous nous faisons la remarque que ce sont ces plaisirs simples qui nous ravissent le plus. Le repas est fait de "pan con queso" avec une petite tranche de tomate, accompagne de vin, et tout simplement assis dans le sable. Nous sommes au comble du bonheur! Le retour se fait dans une nuit dencre. Nous avions emporte nos boussoles, a la recherche dun peu plus daventure. Mais elles ne nous seront pas utiles. Ce soir il ny aura pas de coupures delectricite sur San pedro, et nous pouvons apercevoir de temps en temps les lumieres du petit oasis pour nous diriger. Cette petite escapade, orgueilleusement simple, nous a tous enchantes!

Mercredi, nous navons pas de tour organise de prevu. Nous choisissons daller a pied jusqua une arche datant de 9000 avant JC, situee a trois kilometres de San Pedro. Arrives au pied de larche nous sommes un peu decus. Seuls les fondements sont authentiques. Le reste nest qu une arche de contre-plaque recouverte de lamelles de pierres qui tentent de faire illusion. Les visages sculptes dans la roche semblent tout aussi bidons! Nous ne saurons pas dans quelle mesure ces reconstitutions sont inspirees de constructions antiques... En revanche, juste derriere, nous nous engageons dans une grotte par linterstice d une toute petite trouee dans la roche. Le parcours est extraordinaire. Seuls quelques raies de lumiere arrivent a penetrer la cavite. Le jeu dombre et de lumiere est proprement magnifique! Nous devons parfois escalader quelques roches tombees lors d on ne sait quel tremblement de terre (tres frequents dans la region) et nous debouchons enfin sur un cul-de-sac a ciel ouvert. La encore, nous sommes coupes du monde. En revanche, la sensation disolement contraste avec les etendues immenses que lon a sillonnes ces derniers temps.

Le soir, nous devons nous coucher de bonne heure, le lever est prevu pour trois heure du matin!

Jeudi 10 Janvier: depart a quatre heures du matin pour les "Geysers del Tatio". Ces 43 geysers sont les plus hauts du monde. Ils nichent a 4320 m daltitude. Il y a environs 500 geysers dans le monde dont la moitie dans le seul Parc de Yellowstone. Nous arrivons sur le site avant le lever du soleil. En fin de nuit, le ciel prend cette couleur bleutee, accentuee ici par une forte brume et le -1 degre de temperature. Nous commencons a cheminer entre les geysers dans cette ambiance de fin du monde. Certains nemettent que des fumeroles, dautres, a cadence metronimique, expulsent de leau chauffee a 85 degres jusqua dix metres de haut. Leau qui secoule sur les bords des geysers y depose des sediments, qui, au fil des siecles, composent des monticules pouvant atteindre deux metres. Plus le jour se leve, plus nous pouvons apprecier les couleurs aux abords des puits: turquoise, vert zinc, jaune souffre, orange ferugineux, etc... La brume peine toutefois a se lever, et le soleil que lon distingue par moment accentu cette lumiere lactee qui nous empeche de nous faire une idee globale du decor! Nous suivons la guide sans savoir exactement ou lon va et ce qui se cache dix metres alentours. Soudain, la brume se dissipe dun cote et laisse apparaitre un pan de montagne la ou lon croyait setendre une plaine! Celui-ci disparait quelques instants plus tard. Mirage ou realite?

Le soleil finira par se lever completement et nous permettra de decouvrir le site dans son ensemble. Les geysers sont en fait situes dans un petit cratere. Tout autour seleve des cimes dont lune nest autre que le volcan "El Tatio", toujours en activite.

Un peu plus loin, Pierre-Louis et Patrick bravent le froid (environs 5 degres a cette heure) et enfilent leur maillots de bain! Non, ils nont pas perdus la raison. Ils se sont simplement laisses tentes par un bain deau chaude (environs 40 degres) dans une piscine naturelle issue de la rencontre entre une riviere glacee et un geyser deau brulante. Un tel bain a 4320m daltitude, entoure de fumeroles et autres jets deaux bouillonnantes est une experience unique! Le bain ne peut se prolonger tres longtemps en raison de la quantite de souffre presente dans leau, mais se fut un moment extraordinaire pour les deux qui ont oses se lancer. La visite se finit un peu plus loin avec les six geysers les plus impressionnants.

Le soir, nous sommes invites chez Eric et Magdalena. Cest le dernier soir pour David et Patrick et nous devons feter ces au-revoirs dignement! Au menu: choripan, pebre, vin chilien et "champagne aux fruits au sirop". La fatigue, lemotion emmagasinee, la proximite du depart, et quelques verres vont favoriser de grandes discussions passionnees tout au long de la nuit! Retour a lhotel au matin...

Vendredi: pas le temps de dormir, a peine le temps de dejeuner et cest lheure du depart. Au-revoir bref mais charge demotion. Les deux doivent de toute facon nous rejoindre en Asie! Le reste de la journee passe en sommeil et vague a lame.

Les trois jours suivants vont se passer en partie a tenter de chasser le blues qui nous etouffe, et a passer de tres bons moments en compagnie d Eric et Magdalena (piscine, petite fiesta a lhotel avec guitare et barbecue, etc...). Le lundi, partis a pied pour revoir la "Valle de la Muerte", nous y croisons notre ami Martin. Rencontre totalement inimaginable en plein milieu dun desert ou il est deja difficile de croiser un inconnu! Nous sommes tres heureux de nous retrouver et il passe le bonjour a toutes les personnes qui etaient en notre compagnie au Perou. Nous le filmerons un peu a sessayer au Sunboard, puis nous nous quittons esperant se croiser plus au Sud en Argentine ou au Chili.

Finalement, pour nous aussi il est temps de partir. Nous quittons a regret ce coin du monde vraiment exceptionnel ou nous avons vecus des moments privilegies. Nous quittons egalement le coeur lourd Eric et Magdalena tant en un peu plus dune semaine une amitie sest creee entre nous. Mais nous savons que nous nous reverrons, certainement en Bretagne... lannee prochaine...

L Atacama nous offre deux derniers cadeaux de depart: un orage gigantesque pendant une heure trente avec eclairs du diable, tonnerre de feu, pluies diluviennes (chose tres rare dans ce lieu aride) qui transforment les rues de San Pedro en rio; plus tard dans le bus nous menant a Santiago, nous assisterons a un coucher de soleil inegalable au rouge profond insoupconnable! Magique! 

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Commentaires
F
J'ai enfin réussi à renter sur votre blog.(grâce à yann biensûr, car je n'avais pas la bonne adresse).<br /> J'éspère que votre arrivé en inde c'est bien pasée.<br /> Nous penssons à vous tous les jours, mais à partir d'aujourd'hui nous pourrons communiquer plus facilement.fabienne,bruno, et les filles.<br /> PS:Jeanne la maîtresse de lucie étais déçu de ne pas avoir le même bonnet que les filles(elle étais déguisée en péruvienne au carnal de l'école).
A
hahahahahahahaha
V
C'était juste pour dire rien du tout. <br /> Signé : M. Patel.
M
Pour les messages, c'est quand vous voulez! Nous, on est prêts (hein, Sylvaine?)à vous répondre comme d'habitude par des commentaires futés et pertinents, avec humour, finesse et esprit d'à propos. Plus la peine d'aiguiser son stylo, la souris glisse sur son tapis, le clavier cliquette, en France comme en Inde. <br /> Bonne chance sur ce nouveau continent infesté d'étrangers! Ici la Bretagne, à vous les studios!
J
petit coucou rapide entre mes révisions pr un examen de secourisme qui devrait m amener si tt va bien a etre steward ds le futur , et avoir l achance pourquoi pas de découvrir autant d emerveilles que vous ...(mais je m emballe pas encore trop ;) ) <br /> rechargez bien les accus avant de repartir pour ...l'Inde !!! (ça y est, je suis définitevement jaloux maintenant , c'est officiel ;) ) <br /> Bisous<br /> Julien
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